Oïdium : Identifier et Traiter ce Fléau Efficacement !

Quelles sont les causes de l’oïdium ?

Nom commun : Oïdium

Nom scientifique : Erysiphe, Microsphaera, Podospharea, Spaerotheca… différents types de champignons, spécifiques à chaque plante hôte, provoquent cette maladie.

Saison favorable à l’apparition : hiver pour les groseilles à maquereau et été pour les légumes du potager, l’oïdium peut apparaître à tout moment de l’année.

Facteurs de risque : le champignon développe son mycélium blanc aussi bien par temps humide que sec, dans la chaleur comme dans le froid. Les spores sont propagées par le vent, la pluie ou par l’utilisation d’outils non stérilisés.

Comment identifier l’oïdium ?

Plantes susceptibles : rosiers, arbustes fruitiers, vignes, légumes et arbres fruitiers… de nombreux végétaux sont vulnérables à l’oïdium.

Parties de la plante affectées : feuilles, bourgeons floraux, nouvelles pousses et parfois l’ensemble de la plante.

Symptômes et dommages visibles : des taches blanches apparaissent d’abord sur le dessus des feuilles, puis le feutrage s’étend aux faces inférieures et finalement à l’ensemble de la plante. Les feuilles se déforment, se dessèchent et la plante peut mourir sans intervention.

Dans le verger, l’oïdium peut empêcher le développement normal des fruits.

Origine de la contamination : la maladie se transmet par contact direct d’une plante à une autre, aidée par le vent ou par les outils contaminés des jardiniers.

Oïdium de la vigne

L’oïdium peut infecter toutes les parties de la vigne : feuilles, branches et grappes. Les premiers signes sont subtils, mais un feutrage poussiéreux de couleur gris-blanc finit par apparaître, les branches et les jeunes baies affectées semblent alors brûlées, suivies par la pourriture.

Oïdium de la mâche

Bien que la mâche tolère les basses températures, elle est sensible aux grands écarts de température entre le jour et la nuit, favorisant l’apparition de l’oïdium. Cette infection fongique, caractérisée par un mycélium blanc presque poudreux au toucher, peut envahir toute la plante et la faire pourrir.

Quels sont les traitements naturels contre l’oïdium ?

Méthodes de lutte contre la maladie.

Préventions pour éviter l’oïdium

Choisir des espèces résistantes.

Arroser à la base des plantes plutôt que sur le feuillage.

Assurer une bonne circulation de l’air dans les branches des arbres fruitiers.

Espacer les plantations.

Éliminer et incinérer les parties infectées, qu’il s’agisse de branches ou de feuilles malades.

Éviter les fertilisations trop riches en azote.

Solutions naturelles pour combattre l’oïdium

Appliquer une décoction de prêle ou du purin d’ortie. Sur les fruits et légumes, l’utilisation d’extrait de racines de rumex est recommandée.

Traitements fongicides à base de soufre

L’application de soufre peut prévenir, ralentir ou même arrêter la progression de l’oïdium. Ce n’est pas le soufre solide lui-même qui agit directement contre le champignon, mais plutôt les vapeurs de soufre qu’il dégage. Pour être efficace, il doit être appliqué directement sur les parties atteintes des plantes.